Perfectionnisme au travail : Comment ne pas surproduire ?

Perfectionnisme au travail : comment ne pas surproduire ?

Par souci du détail, ou par peur de l’échec, être perfectionniste peut avoir des effets néfastes : anxiété, syndrome de l’imposteur, peur de l’erreur, etc. Afin de ne pas sombrer dans l’épuisement professionnel puis dans la dépression, il convient de reconnaître les raisons pour lesquelles certains agissent constamment dans un souci de performance. Mais aussi, quels sont les différents types de perfectionnisme au travail.
Qualité ou défaut : comment augmenter sa productivité au travail en étant consciencieux mais sans surproduire et sans stress ?

Qualité ou défaut : les facettes du perfectionnisme au travail

Au travail et en société, la vie des perfectionnistes est essentiellement contrôlée par la peur de malfaire. Dirigeant ou employé, la personne a fait une faible estime de soi. D’ailleurs, le syndrome de l’imposteur est très présent dans l’esprit du perfectionniste.
Le sentiment de ne pas se sentir légitime à son poste et dans l’accomplissement de ses tâches pousse à surproduire. Comment tirer parti de cette faculté à porter une grande attention sur les détails et la quête de la perfection, sans sombrer dans le burn-out ?

Aspects négatifs : le perfectionnisme inadapté

D’après Philippe Laurent, conférencier sur Le Bonheur au travail, le perfectionnisme au travail se traduit en un problème de gestion des priorités. Au-delà de nuire à la personne qui le subit et à son équipe, la peur de l’échec et l’anxiété liée au regard des autres, développent une forte tendance à la procrastination chez le perfectionniste. Au-delà d’avoir de hautes exigences dans tout ce qu’il entreprend, le perfectionniste peut aussi projeter ses propres attentes sur ses relations de travail.
Il vit dans la peur de l’erreur et du jugement. Développe une forme d’anxiété pesante qui apparaît à chaque nouvel objectif. De plus, il est tellement concentré sur le résultat qu’il en oublie les objectifs liés à sa tâche et les étapes pour y arriver. Par conséquent, la recherche incessante du mieux le projette dans l’insatisfaction chronique et la perte de confiance.
« Le mieux est l’ennemi du bien ».

Aspects positifs : le perfectionnisme adaptatif

Chez les perfectionnistes « adaptés », la manière de vivre la situation est plus flexible. En effet, tout est dans la façon d’approcher les choses. La personne sera alors plus méticuleuse, consciencieuse et, ne travaillera pas dans la peur de l’échec. Les méthodiques sont très organisés et la gestion des priorités fait partie intégrante de leur succès.
Puisqu’ils sont plus ouverts à la critique, ils acceptent aussi leurs erreurs. Ils sont capables de se fixer des objectifs réalisables en sachant que les erreurs de parcours servent à apprendre et grandir. Côté santé, ils sont moins sujets à la dépression et au manque d’estime de soi.
Préférez-vous vivre dans la peur de l’échec ou la volonté de réussir ?

Transformer le perfectionnisme au travail en force

Si vous êtes perfectionniste, vous avez déjà expérimenté l’épuisement professionnel ressenti lorsque vous avez une deadline et que votre travail n’est pas à la hauteur de vos attentes. La psychologue Lousie Careau propose une approche simple pour transformer le perfectionnisme malsain en force. En voici un résumé :

  • la première étape est la prise de conscience. Listez les effets malsains que le perfectionnisme au travail provoque en vous ;
  • prenez de la distance avec les problèmes potentiels et vos valeurs : que se passera-t-il réellement si votre travail n’est pas parfait ? Pour qui votre travail doit-il si parfait ?
  • concentrez-vous sur l’action et le plaisir engendré par le travail fournit à chaque étape, avant de penser aux résultats ;
  • projetez-vous dans le succès : visualisez le but et le résultat final de façon positive, afin d’en ressentir la satisfaction.

Ces quelques conseils ont pour but de revoir vos standards sur le niveau de perfection à fournir dans le travail. Et ainsi, diminuer la charge mentale attribuée à chaque tâche, pour améliorer votre qualité de vie au travail.
L’humain n’est pas conçu pour être parfait.

Du perfectionnisme malsain au perfectionnisme performant

Être perfectionniste et devenir plus performant c’est possible. En revoyant vos exigences et votre approche du monde, vous passerez d’un perfectionnisme malsain au travail en un perfectionnisme consciencieux et positif. Lâcher prise, se donner le droit à l’erreur, se féliciter régulièrement des petites victoires de la vie, c’est déjà aborder les évènements de manière positive. Pour retrouver confiance en vous et enfin, éradiquer votre syndrome de l’imposteur, commencez par vous fixer des objectifs réalisables.
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